Bernard Lecomte

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"France-Vatican : Deux siècles de guerre secrète"
Éditions Perrin – 7 mars 2024

L'histoire méconnue de plus de deux cents ans d'affrontements entre France républicaine et Église catholique dans une fascinante enquête historique.

Quand la Révolution éclate en 1789, les relations entre le Vatican et la France, pourtant "fille aînée de l'Église", deviennent chaotiques. S'ensuivent deux siècles de heurts – parfois visibles et violents, parfois discrets et feutrés – qui voient s'opposer farouchement un État, qui ne peut tolérer qu'une autre puissance (surtout religieuse) lui dicte sa conduite, et une Église universelle, en lutte permanente contre une modernité qu'elle considère comme une menace existentielle.

Bernard Lecomte a choisi de commencer son récit en 1799, lorsque le pape Pie VI meurt misérablement à Valence et que l'Europe entière se demande si ce décès loin de Rome ne signe pas la fin de l'Église catholique. Il raconte ensuite le retour en grâce des chrétiens sous l'Empire, le bras de fer entre Napoléon et Pie VII, jusqu'À la tumultueuse séparation de l'Église et de l'État, le concile Vatican II, mais aussi les visites en France de Jean-Paul II et Benoît XVI, comme les voyages à Rome des présidents de la Vème République.

Traverser ces deux siècles de confrontations, de secrets et de passions aide à mieux comprendre les débats qui animent aujourd'hui la société française sur ses racines, son histoire, son identité, ses institutions, et aussi cette "laïcité" qui fascine tant le reste du monde... Une grande fresque historique portée par une plume aussi brillante qu'experte.

Journaliste, Bernard Lecomte a été chef du service étranger à La Croix, grand reporter à L'Express pour lequel il a couvert la fin du communisme et rédacteur en chef du Figaro Magazine, spécialiste du Kremlin et du Vatican. Spécialiste reconnu du Vatican et auteur d'une biographie magistrale de Jean-Paul II, il a notamment publié un "Dictionnaire amoureux des papes". Chez Perrin, on lui doit entre autres succès "Le pape qui a vaincu le communisme", "Tous les secrets du Vatican" et "Les secrets du Kremlin".

Il vit aujourd'hui en Bourgogne, où il se consacre à l'écriture.

Eric Fottorino

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« Mon enfant, ma soeur »
Éditions Gallimard – 27 mars 2024

Éric Fottorino part à la recherche de sa soeur cachée. Il poursuit ainsi sa quête familiale et identitaire
autour de la figure de sa mère, éprise de liberté à jamais blessée dans ses amours et sa maternité,
entamée avec "Dix-sept ans". En écho aux trois romans publiés sur ses pères :
"L'homme qui m'aimait tous bas", "Questions à mon père" et "Le marcheur de Fès".

En 2018, Angelina, la mère d’Éric Fottorino, lui révèle que 3 ans après sa naissance, le 09 janvier 1963, elle a accouché d'une petite fille. Il n’en avait jamais rien su. Désorienté, l’auteur ne part à la recherche de cette petite soeur qu'en 2021, muni de maigres indices. Comme un écho à la propre histoire de l'écrivain, elle est née d'une relation avec un juif Marocain, et a été recueillie dans la clandestinité d'une institution religieuse complaisante, afin que sa naissance demeure cachée. La surnommant "Harissa", à défaut de connaître son véritable prénom, il commence son enquête à Bordeaux, au 49 place des Martyrs de la Résistance, l'adresse de la Maison Saint Daniel.

Éric Fottorino retrouve la trace de la dernière présidente de cette pension religieuse. Elle accepte de le recevoir et de le laisser consulter ses archives. Il y retrouve deux lettres envoyées par sa soeur tandis qu'elle-même cherchait sa mère, lui révélant le véritable nom de sa soeur : Marie Elisabeth K. Les retrouvailles entre l'auteur, sa mère et Marie Elisabeth K. se déroulent sur le quai de la gare Bordeaux Saint-Jean.

Éric Fottorino est né en 1960 à Nice. Il est l’auteur de nombreux romans parus aux Éditions Gallimard, parmi lesquels "Caresse de rouge", "Korsakov", "Baisers de cinéma", "Chevrotine", "Marina A", et "Mohican". "Mon enfant, ma sœur" est son quinzième roman poursuivant sa quête identitaire autour de ses pères et de sa mère, débutée avec "Dix-sept ans". Il a reçu le prix Fémina, le prix des Libraires, le Grand Prix des Lectrices de Elle.

Après 25 années au quotidien Le Monde, qu'il dirige de 2007 à 2011, il est le cofondateur de l'hebdomadaire Le 1, lancé en avril 2014, et des trimestriels America (2017), Zadig (2019) et Légende (2020).

Theresa Révay

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« Ce parfum rouge »
Éditions Stock – 27 mars 2024

Lyon, 1934. Nine Dupré descend d’une lignée de parfumeurs français établie en Russie sous l’empire des tsars. Prise dans la tourmente de la révolution bolchevique, elle doit fuir avec les siens, après la disparition de son père qui lui a transmis sa passion créatrice. Alors qu’elle travaille désormais pour les plus grands noms de la profession, la jeune femme rencontre Pierre Rieux, un ambitieux commissionnaire en parfums, proche du pouvoir soviétique. Lors de la visite d’une délégation venue de Moscou, Nine respire une fragrance dont seul son père détenait la composition.
Et si le maître parfumeur avait survécu au pire ?

Theresa Révay dévoile une page insolite de la haute parfumerie au XXème siècle. Sur fond de drames historiques et d’amour, elle dresse le portrait d’illustres créateurs mais aussi de personnalités méconnues de cet univers captivant, dont celui de son arrière-grand-oncle, Léon Givaudan.

Theresa Révay a notamment publié "L'autre Rive du Bosphore" (Prix Historia du roman historique 2014), "La vie ne dure qu’un instant" (Prix Simone Veil 2017) et "La Nuit du premier jour" en 2020.
"Ce parfum rouge" est son onzième roman. Traduite dans de nombreux pays, dont l'Allemagne et l'Italie, elle s'impose aujourd'hui comme l'une des romancières majeures de grandes fresques historiques.

Evelyne Lever

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« Les Princesses Mazarines - La gloire du cardinal »
Éditions Tallandier – 20 avril 2023

"Elles ont toutes reçu en partage, la beauté, un charme exceptionnel et un goût inné pour les arts
et les lettres. Les nièces de Mazarin sont des étoiles filantes dont les aventures ont sidéré l’Europe."

La plus célèbre est sans doute Marie Mancini qui faillit épouser Louis XIV, mais Marie avait quatre sœurs
et deux cousines. Mazarin, désireux d’assurer son avenir, les avait fait venir en France alors qu’elles n’étaient que des enfants appartenant à la petite noblesse romaine. Mazarin négocia pour elles des alliances prestigieuses.

Soumises aux volontés de leur mari, elles savaient qu’elles devaient leur donner des héritiers. Mais allaient-elles se comporter en épouses sages, régulièrement enceintes ? Certaines furent vertueuses, mais d’autres ne s’embarrassaient ni de morale, ni de religion. Elles éprouvaient le désir d’exister vivement. Alors que la plupart des femmes de la cour essayaient de sauver les apparences, les Mazarines, à l’exception de la princesse de Conti, n’hésitèrent pas devant le scandale. Pendant près de vingt ans se succèdent les aventures les plus fantasques qui se croisent et se dénouent : amours contrariés, palais magiques, fuites éperdues et cloîtres obscurs. Les nièces de Mazarin sont des héroïnes de roman.

Evelyne Lever est historienne et spécialiste de l'Ancien Régime et de la Révolution. Elle occupa la fonction d'ingénieur de recherche au CNRS et devient spécialiste de l'histoire du XVIIIème siècle. Elle est aussi l'auteur de nombreux livres sur la vie de Marie-Antoinette et de Louis XVI.

Dominique Barbéris

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« Une façon d'aimer »
Grand Prix du Roman de l'Académie Française 2023
Éditions Gallimard – 4 octobre 2023

"Il n'était pas très grand ; des cheveux bruns, courts, peignés en arrière et crantés, le front haut, une chemisette avec des pattes sur l'épaule. Il sourit en fumant.
Puis tendit la main à Madeleine : Vous dansez ?
Elle s'excusa : Non, je danse très peu, je ne danse pas bien, mais il insista et il la tira vers la piste."

Quand Madeleine, beauté discrète et mélancolique des années 1950, quitte sa Bretagne natale pour suivre son mari au Cameroun, elle se trouve plongée dans un monde étranger, violent et magnifique. À Douala, lors d'un bal à la Délégation, elle s'éprend d’Yves Prigent, mi-administrateur mi-aventurier. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie...
Tendu entre la province d'après-guerre et une Afrique rêvée, "Une façon d’aimer" évoque la force de nos
désirs secrets et la grâce de certaines rencontres. Par petites touches d’une infinie délicatesse, c’est toute l’épaisseur d’une vie de femme qui se dévoile.

Dominique Barbéris est romancière.
Elle est notamment l'autrice aux éditions Gallimard des "Kangourous",
de "L'année de l'éducation sentimentale" et "Un dimanche à Ville-d'Avray" chez Arléa.